Que reste-il de ta présence ?
A part cette absurde absence.
L'odeur de ton parfum persiste.
Depuis un grand manque existe.
Je devine encore l'ombre de ta silhouette.
Qui s'efface de ma mémoire et me laisse.
Les couloirs se dégradent jour après jour.
Le silence effrayant a remplacé l'amour.
Le marbre blanc est en manque de tes pas.
Le bruit exquis de tes talons n'est plus là.
Ce dernier bouquet de roses.
Que tous les jours j'arrose.
Perd au sol d'innombrables pétales.
A présent, ma tête est en pagaille.
J'ai retrouvé ton rouge à lèvres préféré.
Celui que tu as tant cherché était égaré.
Celui que tu appliquais sur tes jolies lèvres.
Un brillant éclatant qui fini par disparaître.
Tes yeux noirs en forme d'amandes.
Tes beaux sourcils d'un noir intense.
Ton portait était au mur, à l'encre de chine.
Tout a disparu et plus que je ne l'imagine.
Je regarde ce fauteuil vide.
Dans ce calme qui m'abîme.
Silhouette perdue, néant dans le miroir.
Boucles d'oreilles oubliées dans ce tiroir.
Je n'ai rien compris, je n'avais rien vu.
Je m'en remets à Dieu une fois de plus.
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