Des évènements extérieurs..je laisse le temps
Calme la planète , laisse nous une pause
Que les coeurs se rejoignent un instant
Tendresse au coeur de notre cause
Caresse les heures qui avance lentement
Même si traîne le moment , croire qu'un jour tout se réalise
Parole écrite avec l'espoir que tout se concrétise
Audace pour changer ce qui ne demande qu'à évoluer
Je laisse au temps tout arranger
quand on y arrive alors l'espoir reprend vie
quand on y arrive alors l'amour devient poésie
la nature ouvre ses portes à nos soucis
le calme reviens nous faire un clin d'oeil
la mer nous souffle son énergie
tout à coup on se sent plus léger
et moins seul.
Commentaires
Bonjour gil.
Merci pour ta lecture celà me fait très plaisir.
Et oui tu as raison le temps n'arrange pas tout tout le temps ....mais l'espoir fait changer les évènements.
Tu as tout dis sinon , j'aime beaucoup ton point de vue , je vais méditer dessus.
Soba.
Bonjour Soba
Le Temps peut-il tout arranger ?
Voilà une question d’importance si l’on considère toute vie qui est tôt ou tard une blessure, une grande déchirure, une faille qui ne peut ni se refermer, ni se soigner. Je puis dire que cette question concerne toute personne qui a connu, qui connaît, ou qui connaîtra ces moments qui s’apparentent à un arrêt brutal de la vie et mènent un temps à la désespérance monumentale. Voilà une question qui forme une sorte de trame à nombre de mes textes et qui se lie à d’autres thèmes comme l’absence, la mémoire à images superposées, certain temps de dépression sur les saisons, dans les invitations aux jardins, et même dans le credo intemporel, inconditionnel à l’amour.
Si l’on accepte cette image de la vie qui serait le cheminement le long d’une rivière ou d’un fleuve, on peut supposer que nulle vie ne peut faire son parcours sur une seule berge. Tôt au tard, la berge première peut être, moins belle, moins sûre, qu’on croyait, moins propice à enraciner des arbres, à bâtir des maisons, à cueillir des mûres, à voir ou à pêcher des poissons, tout en moins vraiment. Il faut imaginer qu’elle peut être obstruée, clôturée, un empêchement d’avancer, qu’elle peut être risquée, dangereuse, un jour inondée, un jour effondrée par l’effet des courants, ou sous les pieds, et peut nous faire rejoindre le sort des noyés. Qui pourra le temps ? Je crois bien qu’il n’y pourra rien. La seule solution me semble de la quitter, d’en prendre congé, d’avoir des idées de nage, de passerelle ou de pont pour l’autre berge. L’inquiétude de l’autre berge est naturelle, c’est un restant de la prime berge, mais le cheminement de la vie, l’accomplissement de son destin, font qu’il faut moult fois changer de berges. Le Temps n’arrange rien, mais il nous apprend.
Bonne journée. Amitiés. Gil
Bonjour Eve oui tu as raison ces moments sont rares et précieux, c'est pourquoi il faut essayer d'être en accord avec le monde qui nous entoure...mais pas toujours évident certainement.
Merci Eve pour ta lecture et ton commentaire.
Soba.