Qui ne souffle mot sur ces branches ?
Je ne sais si, par la fenêtre,
le regard porté sur ces arbres les fera,
tout comme hier, toucher les étoiles.
Vois-tu, maintenant, le cœur chante sa complainte,
rempli d’illusions et d’espérances.
Nous serons invisibles.
Et l’écharpe d’une bourrasque apportera
les premiers flocons de l’hiver.
L’image est flottante, perchée en l’air
et éblouit bientôt nos yeux.
Sur un chemin, l’herbe et les jonquilles sauvages.
La fraîcheur d’un soir.
Julien Boulier le 28 février 2018
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