Ô la grâce qui m'est offerte,
L'ineffable félicité!
Je contemple l'immensité,
Au-dessus de ma rue déserte.
Des masses blanches innombrables
Sont creusées par des fleuves bleus.
Je ne détourne pas les yeux
De cet univers insondable.
Montent au ciel illimité
Trois oiseaux se grisant d'espace.
Gracieusement, ils s'y déplacent,
Fascinante mobilité!
Mon corps semble en lévitation,
Mon âme plane impondérable.
J'éprouve une joie délectable.
Suis-je en état de dévotion?
Un vent soulève mes cheveux,
Il me distrait avec tendresse.
Je trouve douces ses caresses.
Tout demeure silencieux.
Ce premier mai 2014
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