En eau calme, douce, berceuse,
S'écoulent des instants heureux.
Or des vents froids, tumultueux,
Rendent des saisons hasardeuses.
Rien ne dure jamais longtemps;
Tout change, se métamorphose,
On sait ce que durent les roses,
Les couleurs d'un soleil couchant.
Lumière et noirceur se succèdent.
On médite dans la pénombre,
Des souvenirs sortent de l'ombre,
L'âme, parfois, a besoin d'aide.
Tant d'émois furent amassés!
La mémoire est-elle fidèle,
Quand elle fait qu'on se rappelle
Des scènes gardées du passé?
J'arrive à ne plus accueillir
Ce que je crois être mensonge.
Mon vécu me paraît un songe.
Impassible, me vois vieillir.
9 mars 2013
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Tous, tout comme Verhaeren nous avons Les Heures claires, Les Heures d'après-midi et Les Heures du soir.