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Il n’y a pas de mot.

 

Il n’y a pas de mot pour pleurer un  enfant,

Il  n’y  a  pas  de  mot  pour  crier la  colère,

Il n’y a pas de mot pour pleurer les parents,

Il  n’y  a  pas  de  mot  pour  crier la  misère.

 

Il  n’y  a  pas  de  mot pour chasser le destin,

Il n’y a pas de mot pour pleurer le poignant,

Il  n’y a  pas de  mot pour chasser le chagrin,

Il n’y a pas de mot pour pleurer l’enseignant.

 

Il  n’y  a  pas  de  mot  pour  huer  le   tunnel,

Il  n’y  a  pas de mot pour hurler la prudence,

Il   n’y  a   pas   de   mot   pour   huer  l’irréel,

Il  n’y  a  pas  de  mot pour hurler l’évidence.

 

Il  n’y  a  pas  de  mot  pour  clamer la  fureur,

Il  n’y  a  pas  de  mot  pour pleurer le  néant,

Il  n’y  a  pas  de  mot  pour  clamer à l’erreur,

Il  n’y a  pas  de  mot pour pleurer un  enfant.

 

Il  n’y  a  pas  de  mot, il n’y  a  que des pleurs,

Il  n’y  a  pas  de mot, seulement des douleurs.

 

Claudine QUERTINMONT D’ANDERLUES.

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Commentaires

  • Bonsoir Chère Claudine,

    Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage .... comme c'est le cas ici.

    Comme tu le dis, nous faisons trop confiance à l'informatique. D'autant plus que je suis plutôt du genre naïf "Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil". Malgré quelques claques énormes reçues.

    Mais j'ai bien envie de refaire ce texte créé sous l'empire d'une forte émotion. Sans doute les mots ne seront-ils plus les mêmes. Bref, nous verrons bien.

    Il faudrait aussi que j'inscrive sur mon blog la suite du dossier NDE avec les poèmes promis. Toujours très active dans ce domaine où j'ai des contacts un peu partout et où je me suis investie pendant des années.

    C'est passionnant. Je viens de recevoir une magnifique video-conférence d'une amie italienne charmante, jolie multilingue : une personnalité extra-ordinaire que j'aime et apprécie beaucoup. J'essaierai de l'envoyer à Arts et Lettres pour tous ceux qui s'intéressent à la question. Et je crois savoir qu'il y en a.

    Merci encore pour ta délicate attention : tu es un coeur.

    Super dimanche à toi et bisous de coeur. Rolande.  qui vient de fêter aujourd'hui le 54ième anniversaire de notre fille. Née en 1960, je l'appelle toujours "ma fille de l'Indépendance". Son rêve ? Revoir une fois dans sa vie le pays qui l'a vue naître. Et que nous avons dû quitter le coeur déchiré après avoir fait partie d'une colonne de réfugiés. C'était en juillet 1960 après avoir reçu l'ordre de nos employeurs d'évacuer les femmes et les enfants. Mon mari est resté sur place .... comme auparavant les "commandants de bord" sur un navire en perdition.

    Au prix de sa vie qu'il a été sur le point de perdre.Seul un  véritable miracle l'a sauvé ....Encore une longue histoire.

    Très beau dimanche à toi. Que ton disque dur recommence à tourner ....en espérant que tu n'auras pas trop de frais. Ah ce fric ....Bisous.  Rolande

  • Bonjour Rolande.

    Quel dommage !  Je n'ai malheureusement pas reçu ton texte.  Tu ne l'avais pas sauvegardé : nous faisons trop confiance à l'informatique.

    Je suis très contente que ton mari et toi-même avez apprécié ce chant merveilleux et terrible. 

    J'ai de gros problème avec mon portable sur lequel je travaille toujours. Il me signale des problèmes de disque dur  J'ai dû  avoir recours au fixe de mon époux pour pouvoir te répondre.  Je vais devoir faire des frais : zut !

    C'est la vie des porte-monnaies.  Tiens, pas mal comme titre pour un poème.

    Je vous souhaite à tous deux un très belle et douce soirée. Bisous,  Claudine.

  • Chère Claudine,

    Merci pour ton  aimable intention de m'envoyer le Chant des Partisans  : j'y ai été très sensible et mon mari a apprécié lui aussi.

    Et voilà que je tombe sur ce texte. Le mystère Internet le plus absolu.

    J'ai essayé de t'envoyer un long message mais je crois qu'il n'est jamais parti. Encore un autre mystère ....

    J'y racontais mes premières impressions de guerre alors qu'elle n'était pas encore déclarée. Tout au moins en Belgique. En France, c'était déjà en cours. En ces temps de remémorations, ton texte, formidable, serait d'actualité. Car, en effet, il n'y a pas de mots pour décrire l'indicible.

    Très bonne soirée à toi. Dommage pour mon texte, envolé je ne sais où ....Je t'embrasse de tout coeur. Rolande.

  • Bonsoir Claudine , il n'y a pas de mots pour te dire combien ton écrit est poignant de vérités

     

    Les enfants sont les joyaux de l'humanité...alors on ne devrait jamais non jamais perdre un enfant et pourtant quand celà arrive il n'y a pas de mots pour crier sa douleur.

     

     

  • Merci Claudine pour ton texte si touchant! Il n'y a pas de mots, il n'y a que des tentatives de mots...

    Merci pour eux tous, pour les proches, les lointains, pour nous, pour tous ceux qui se sentent concernés par ce tragique accident.

    Paix aux enfants, qu'ils reposent en paix...

    Pensées.

  • administrateur théâtres

    il reste la prière.

  •  
    Joelle Diehl effectivement...il n'y a pas de mot !
  • Et les mots parfois aident à laisser couler la peine...comme le fleuve infini d'une douleur indescriptible dont nous ressentons comme des ondes...

    Merci pour eux, merci pour ce texte sensible.

  • Merci Claudine pour ton texte, merci pour eux,...
    Jean-Luc Schietecatte 16 mars 11:38
    Merci Claudine pour ton texte, merci pour eux, les enfants! Merci pour nous le peuple brisé!
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