Tic-tac, tic-tac, ti-tac, tic- tac...
C'est un bruit assommant.
Même rythme toujours, le stupide instrument.
Tic-tac, tic-tac, tic-tac, tic-tac...
C' en est trop je m'élance.
Je vais avoir la paix, je l'ai mis au silence.
Toc-toc, toc-toc, toc-toc, toc-toc...
Mon coeur une machine?
Ses battements ponctuent le moment qui chemine.
Toc-toc, toc-toc, toc-toc, toc-toc...
Pour sortir de l'instant
J'accueille des émois à la saveur d'antan.
Alger, 16 novembre 1945
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