Statistiques google analytics du réseau arts et lettres: 8 403 746 pages vues depuis Le 10 octobre 2009

Hommage à un vieil ami !

Te voilà au bout du chemin, vieux coquin !
La fortune t’a donné le pouvoir de tout avoir,
Fructifier les avoirs, décider les clampins,
Les presser sans cesse et piller le savoir.

Sorti d’une cuisse et pas celle de Jupiter,
Tu fus froid comme un marbre glacial ;
Pas un regard joyeux car bien trop fier
N’eut capté une âme sans qu’il ne lui fit mal.

Hautain tu le fus pétri de peur et d’arrogance,
Sans jeunesse qui ne marquât tes traits.
Tu fus vieux prenant de l’avance
Pour finir vieillard plus craintif que jamais.

Oh l’argent, oui, cela tu le connais,
Ton rêve de bâtir son mausolée
Trottait dans le berceau de ta triste lignée
Quand pour hochet tu reçus déjà un livret !

Tu n’engendras que la souffrance et la précarité
N’as gardé que des chiens dociles et dévoués.
Le moindre soupçon grevant ton autorité
A jeté ton frère dehors dans l’obscurité.

Tu as prêché des forces toujours constantes ;
Pour ton empire la faiblesse en effet, ne t’aurait pas servi.
Que vas tu faire de tes paroles blessantes,
Dire merci, ailleurs, aujourd’hui ?

Tu ne fus Bonaparte saluant les grognards,
Car peu aimé ton armée ne fit que trembler.
L’accolade d’un jour dépourvue de regard
Au fond d’un coffre-fort ne faisait que sombrer !

Je te pardonne au nom des pauvres sacrifiés.
Sans doute était-ce aussi une raison d’ Etat ,
Comme tout ceux qui étant haut perchés
Ont le triste devoir pour aimer d’en arriver là !

Envoyez-moi un e-mail lorsque des commentaires sont laissés –

Vous devez être membre de Arts et Lettres pour ajouter des commentaires !

Join Arts et Lettres

Commentaires

  • administrateur partenariats

    Un triste constat," pauvre petite fille riche", dit-on, méprisant.

    Il en va de même pour ces avides de richesse, ils pourrissent de dépit sur leurs lingots éteints.

    Le lauriers ont un goût de rance.

  • Merci  Nada, Adyne, Josette, Monsieur Paul, Michel pour vos appréciations et riches commentaires.
    Bonne soirée et fin de Dimanche,
    Amitiés
    gilbert

  • Oui pardonnons lui, comme dit Piron, même

    S'il vécut nul. En quoi il le fit bien.

    Car, après tout, bien fou qui se propose,

    Venu de rien et revenant à rien,

    D'être en passant ici-bas quelque chose.

    Passer la dernière porte ce sera sa franchise,

    d'ailleurs 

    "Dans les grandes choses, les hommes se montrent comme il convient  de se montrer ;

    dans les petites ils se montrent comme ils sont.", Chamfort.

  • Bonsoir Gilbert,

    Un texte fort pour un hommage. La triste réalité des hommes de pouvoir et de l'argent. Un choix peut-être pas volontaire mais familial. IL faut de tout pour faire le monde.

    Amitiés

    Josette

  • Un trait d'un caractère souvent héréditaire..........

    Merci Gilbert pour ce texte.

    Bonne journée.

    Amitiés.

    Adyne

This reply was deleted.

Sujets de blog par étiquettes

  • de (143)

Archives mensuelles