Rencontré pour vous...
EMILE KESTEMAN
Sgraffito a rencontré pour vous, monsieur Emile KESTEMAN.
Il fut successivement enseignant, conseiller scientifique puis président du corps académique de l’Institut Marie Haps, chargé de cours au Ministère des Affaires Etrangères...
Aujourd’hui, il est le « gardien » du Musée Camille Lemonnier comme Prométhée le fut du feu.
Mais il est également Vice-Président de l’Association des Ecrivains belges de langue française et de la F.I.D.E.L.F. (Fédération internationale des Ecrivains de langue française), et Président de l’Association Grenier Jane Tony et du Cercle d’Histoire locale d’Ixelles.
- Monsieur Kesteman, pourriez-vous nous raconter tout d’abord ce qu’a été votre parcours professionnel?...
- J’ai été pendant 43 ans professeur, et notamment professeur dans l’enseignement secondaire où j’ai enseigné le français dans des Athénées flamands. Et j’ai eu la chance de voir percer quelques-uns de mes élèves: Annemie Neyts-Uyttebroeck, Willy Claes et Tony Vandeputte de la F.E.B. (Fédération des Entreprises de Belgique) entre autres...
Ensuite, je suis passé à l’enseignement supérieur. Très exactement à l’Institut Marie Haps où j’ai enseigné indistinctement la traduction du français au néerlandais et du néerlandais au français pour les futurs licenciés traducteurs et interprètes.
Au bout d’un an, je suis devenu conseiller scientifique de ce même institut. J’avais alors la direction générale des mémoires de licence, ce qui m’a permis de me frotter à tous les départements de langue que nous possédions. N’allez cependant pas vous imaginer que je possédais pour autant toutes ces langues! Mais enfin, je me frottais régulièrement aux départements anglais, allemand, espagnol, italien, russe...
Ensuite, j’ai enseigné la littérature française qui était un cours général que les étudiants devaient suivre en seconde candidature. Ainsi que le cours de philosophie esthétique que les étudiants suivaient en première candidature et où, naturellement, j’ai eu beaucoup de satisfactions: c’était un cours où il y avait trois cents étudiants; je leur donnais un cours théorique mais je les obligeais à faire un tas de travaux pratiques, par exemple: suivre les activités d’une galerie d’art, visiter trois monuments religieux, visiter trois monuments civils, visiter l’atelier d’un peintre...
J’ai fait cela pendant 23 ans. Ensuite j’ai été, pendant 6 ans, président du corps académique de l’ensemble de l’institut. Parce que, à côté de la section de la licence de traducteurs-interprètes, il y a une section de logopédie - les « orthophonistes comme on dit en France! -, une section de psychomotricité, de biologie, de psychologie. C’est d’ailleurs d’une de ces sections que sort la princesse Mathilde...
Parallèlement à cette activité-là, j’étais chargé de cours au Ministère des Affaires Etrangères où pendant 23 ans, j’ai préparé les stagiaires de la diplomatie de langue flamande à présenter l’examen de français approfondi. Et là, j’ai eu des gens tels que Marc Van Craen qui est à la tête du service de l’A.G.C.D., Jan Willems qui est Grand Maréchal de la Cour, Ghislain d’Hoop, Attaché de cabinet adjoint auprès du Roi...
Enfin, - et cela me tient beaucoup à cœur! -, j’ai été l’initiateur, avec d’autres professeurs, de « Convergences »...
- Alors, je compte sur vous pour nous expliquer ce qu’était « Convergences »...
- Vers les années soixante, des professeurs de Louvain, de Gand et de Bruxelles se sont réunis régulièrement autour des thèmes chers à Teilhard de Chardin. Nous avons notamment lutté pour une société plus ouverte et plus libre où les passages d’un clan à l’autre étaient facilités.
Nous nous sommes intéressés, entre autres, à l’expansion universitaire. Ces principes sont aujourd’hui appliqués au niveau des licences à Anvers...
- Vous êtes Président de l’Association Grenier Jane Tony...
- Parallèlement à mes activités professionnelles, je me suis fort occupé du Grenier Jane Tony où, depuis 20 ans, chaque mois, j’essaie de créer un lieu et du temps pour que des poètes aient la possibilité de se dire en toute liberté.
Nous avons réussi à créer là un véritable groupe multiculturel puisque nous avons dans nos rangs un Italien, un Espagnol, un Croate, un Marocain... Tout le monde y est d’ailleurs le bienvenu du moment qu’on ait un certain talent et un certain niveau.
Mais entendons-nous bien! Ce qui m’intéresse, moi, ce n’est pas que les gens A, B ou C ne soient pas A, B ou c, mais bien A au carré, B au carré ou C au carré!... Et quelles que soient leurs tendances, qu’ils aient une conscience plus éclairée de leur message et de leurs opinions.
Mon exigence était aussi vraie du temps où j’enseignais. Car un professeur se doit d’être un « passeur ». Il n’est pas bon de décalquer sa personnalité et ses convictions à ses élèves...
- Votre association publie d’ailleurs une revue des cahiers poétiques: « Les Elytres du Hanneton »... (1)
- Au fond, je dis toujours et partout que la littérature française de Belgique développe un très grand dynamisme.
Malheureusement, elle se développe dans des sphères le plus souvent confidentielles. C’est vrai que la littérature de Belgique n’est pas un succès au point de vue commercial. Mais pour moi, le principal, c’est cette espèce de lien que j’ai avec la langue française, cette langue qui est mon outil pour m’exprimer, pour m’explorer, pour explorer mon moi, le moi qui n’est pas mon « individu » mais qui est lié à la société autour de moi. Et donc j’ai toujours attaché énormément d’importance à mes relations sociales, quand j’étais dans l’enseignement secondaire, avec mes élèves, quand j’étais dans l’enseignement supérieur, avec mes étudiants, et au Ministère des Affaires Etrangères, avec les futurs diplomates...
- Aujourd’hui, vous êtes le Vice-Président de l’Association des Ecrivains belges...
- L’Association des Ecrivains belges, c’était l’ancienne dénomination. Les dernières années, sous la pression de l’évolution politique du pays et de sa fédéralisation, nous avons préféré l’appellation « Association des Ecrivains belges de langue française » pour marquer notre rattachement à la Communauté française. On peut être de langue française et tout de même être un ennemi de la Communauté française, ce que naturellement je ne voudrais pas suggérer que les écrivains qui sont membres chez nous soient.
Cette association a été fondée en 1902 et un journaliste français, Souguenet, y était mêlé. Elle a été créée comme coopérative pour aider les écrivains belges à publier leurs livres. Ce qui signifie qu’à l’époque déjà, ils éprouvaient les pires difficultés qu’ont les Belges francophones à éditer des livres... Et c’est vrai, les conditions ne sont guère favorables pour les écrivains belges de langue française.
Il y a quelques années, on enseignait la littérature française de Belgique uniquement, comme cours obligatoire,... dans une université flamande, la Vrije Universiteit Brussel. Ailleurs, ce cours-là n’était nullement obligatoire... Conséquence: en Belgique, on pouvait devenir professeur de français sans rien connaître de la littérature de notre propre pays!...
Ensuite, les manuels que l’on utilisait, eh bien, étaient conçus et édités à Paris! Evidemment, la littérature belge de langue française était réduite à sa portion congrue. On parlait d’Emile Verhaeren, de Maurice Maeterlinck. C’était à peu près tout!... Oh, on parlait peut-être aussi de Michaux... mais en omettant de dire qu’il était Belge!
Naturellement, il faut reconnaître aussi que lutter contre une littérature telle que la littérature française qui présente une telle continuité, c’est difficile...
Nos voisins du nord ont plus de facilités à s’opposer à la littérature néerlandaise venant des Pays-Bas. Et dans la partie nord du pays, les anthologies sont conçues et éditées en Flandre. Et par conséquent, il y a un juste équilibre entre la littérature flamande et la littérature hollandaise.
Mais ils ont aussi leurs problèmes. Par exemple, pas mal de maisons d’éditions émigrent aux Pays-Bas...
C’est, hélas, tout aussi vrai de ce côté: Dupuis, Casterman et même Actes Sud...
Le grand reproche que j’adresse à l’organisation de l’édition en Belgique, c’est que ces maisons éditent, impriment mais ne possèdent pas de diffuseurs... Ce qui nous embarrasse très fort quand nous devons défendre la position du livre dans des congrès internationaux...
Dernièrement, je devais parler des droits d’auteurs; j’ai fait quelques rapides calculs et j’ai découvert qu’en Belgique d’expression française, il n’y avait guère que quelques écrivains capables de vivre de leur plume. Julos Beaucarne par exemple, mais qui est un monument du folklore wallon... Ou Amélie Nothomb qui n’attend pas ses droits d’auteur pour pouvoir vivre...
L’Association des Ecrivains belges de langue française, d’abord, n’avait pas de local fixe. Cela ne date que depuis 1946 lorsque le bourgmestre Eugène Flagey a mis cette maison à notre disposition.
Et depuis, notre association organise et anime, chaque mois, une soirée des lettres. A cette occasion, trois livres sont chaque fois présentés, avant le vin de l’amitié offert par la Présidente, France Bastia.
L’organisation édite une revue « Nos lettres » où nous publions des comptes-rendus consacrés aux livres de nos presque quatre cents membres, les activités des écrivains belges au jour le jour, la liste des prix littéraires qui sont assez nombreux.
Chacun peut d’ailleurs devenir membre des « Amis de la littérature » en versant sa cotisation annuelle de 1000 F au compte de l’Association des Ecrivains belges de langue française n° 000-0092202-52.
- Mais cette maison des Ecrivains est également un fabuleux musée...
- Lorsque les Ecrivains belges se sont installés dans cette maison construite par le baron Jolly dans les années 1889, Marie Lemonnier qui cherchait un endroit pour rassembler les souvenirs de son père, a donné le cabinet de travail, toutes les collections artistiques et les livres et manuscrits de son père, à la Commune d’Ixelles, avec la prière que l’Association des Ecrivains belges s’occupe de la conservation de ces documents.
Chacun a bien rempli sa tâche, je crois, et a conservé ces objets avec beaucoup de fidélité.
Ce que j’ai fait depuis 6 ans, c’est accentuer le rôle social du Musée. J’ai pris contact avec les facultés de Philosophie et Lettres où existent des sections de Philologie Romane, avec les sections de journalisme. Mais également avec une multitude d’écoles primaires...
Et depuis, pas mal d’étudiants qui, en général, sont ici reçus comme on reçoit quelqu’un dans une bibliothèque, viennent travailler dans cette maison. Il m’est arrivé d’avoir ici jusqu’à trois étudiants en permanence qui préparaient des mémoires, l’un sur la stratégie d’édition de Camille Lemonnier, un autre sur les monuments érigés à la mémoire de Lemonnier, et le troisième, déjà licencié en Philologie Romane et maître pour une université portugaise, qui prépare chez nous un doctorat...
Nous avons ici également une étudiante de l’Université de Madrid qui profite des initiatives du plan Erasmus qui, tout en suivant des cours à l’Université Libre de Bruxelles, vient faire un stage dans cette maison...
Depuis que je pratique cette politique d’ouverture, nous avons participé à quinze expositions. Nous venons de participer à l’exposition James Ensor et allons prochainement prendre part à celle du Musée Van Gogh à Amsterdam, consacrée à Xavier Mellery.
Et puis je constate l’intérêt croissant pour l’œuvre de Lemonnier. Des professeurs de l’Université de Toulouse prennent contact avec moi pour que la RTBF veuille bien prêter le film sur Lemonnier de Guy Lejeune. On m’écrit de New-York...
Grâce à ces relations développées depuis 6 ans, l’intérêt des éditeurs va croissant. Les éditions Séguier ont republié le livre « L’hystérique » par exemple. Les Eperonniers vont publier « L’histoire des gros et des maigres ». Et Labor s’intéresse également à quelques romans de Camille Lemonnier...
- Selon vous, quel est le chef-d’œuvre à lire absolument de Camille Lemonnier?
- Sans le moindre doute possible, « Un mâle »!...
Pour évoquer la riche personnalité du grand écrivain Camille Lemonnier (1844-1913), le musée présente son cabinet de travail reconstitué avec une grande fidélité (sur le témoignage de peintures), et, rassemblées dans une salle d’exposition, les œuvres d’art lui ayant appartenu. Ses portraits par Emile Claus, Constantin Meunier, Guillaume Van Strydonck, des tableaux dus à Théo Van Rysselberghe, Isidore Verheyden, Juliette et Rodolphe Wytsman, Eugène Verdyen... présentent un échantillon de l’art du XIXe siècle. Une série de documents, de correspondances et d’autographes de Victor Hugo, Alphonse Daudet, Maurice Barrès, Emile Zola..., et d’éditions rares, donnent un aperçu de la vie littéraire belge et française de 1850 à 1913. (2).
- Vous êtes également le Président du Cercle d’Histoire locale d’Ixelles...
- Je me suis toujours intéressé à l’Histoire de la ville. J’ai notamment donné des conférences dans les cercles de 3e âge et dans tous les quartiers de Bruxelles. Je me suis intéressé aux églises historiques de Bruxelles, telles que celle du Sablon, la cathédrale des Saints Michel et Gudule, Saint-Nicolas-Bourse, Notre-Dame du Bonsecours, Notre-Dame de la Chapelle... J’ai très souvent initié les futurs diplomates flamands en faisant un commentaire en français de quartiers hauts en couleurs telles que les Marolles par exemple...
Et à ce propos, un Flamand bon teint m’avait dit, à un certain moment:
« - Ecoutez, monsieur, je commence maintenant à comprendre qu’on puisse aimer Bruxelles!... ».
Ma famille est originaire d’Ixelles. Ma mère y est née. C’est donc que mes grands-parents maternels y habitaient aussi! A noter que ma grand-mère était une Saligo et mon grand-père un Wagner!...
J’avais également un oncle paternel qui habitait Ixelles. Il avait installé un laboratoire pharmaceutique et était le créateur d’un médicament fameux, la Kestomatine, appellation dérivée bien sûr du nom Kesteman!... C’était un remède à l’origine inventé pour faciliter la digestion des nourrissons, mais que l’on a très vite utilisé pour la digestion des personnes âgées. L’allongement de la vie refait de nous des nourrissons!... Cet oncle était aidé par un autre de mes oncles, un certain Raphaël...En hébreu, Raphaël signifie « porteur de remède »!...
Mais au fond, si je suis mêlé au Cercle d’Histoire locale d’Ixelles, c’est parce que, au Comte d’Egmont, un café bien connu du Sablon qu’on appelait autrefois « Chez Tantine », je rencontrais régulièrement Michel Hainaut. Cet homme qui a été Chef de Cabinet des Affaires Culturelles d’Ixelles, connaissait mes accointances avec la commune d’Ixelles, très anciennes avec l’histoire de mes parents.
Avec Michel Hainaut et d’autres amis, et surtout sous la haute direction du professeur Jean Steingers, un historien de l’U.L.B., nous avons fondé ce cercle d’Histoire locale. Nous avions élu comme Président un ancien journaliste de la RTBF, Gustave Fischer qui, malheureusement, vient de démissionner. Et c’est ainsi que je lui ai succédé.
Ce cercle s’est intéressé naturellement à ce qui relevait de la culture à Ixelles... Le programme qu’il élabore est varié: cela va des visites de quartiers à des, manifestations plus ponctuelles...
Exemples de parcours, le quartier de la place Brugmann, l’église de l’Annonciation, la rue Camille Lemonnier, le quartier du Luxembourg avec sa gare, véritable modèle d’urbanisme du 19e siècle, les squares de Meeûs et de l’Industrie et certains bâtiments comme l’ancienne demeure du Premier Ministre Auguste Bernaerts (actuel Institut Supérieur Marie Haps) ou encore l’appartement de l’écrivain flamand Joris-Albert Gauris (Marnix Gijsen), ancien ministre plénipotentiaire de Belgique à Washington. Sans oublier bien entendu ni le quartier Saint-Boniface, ni la visite des bords des étangs d’Ixelles, visite qui se termine à l’abbaye de la Cambre...
Les manifestations plus ponctuelles, se déroulent pour le moment au Centre Mundeleer. C’est là que le Cercle d’Histoire locale organise des vernissages d’expositions de peintures ou sculptures. Il y a des conférences également.
Pour cet aspect-là , nous avons fait appel à Marc Danval, un spécialiste du Jazz, collaborateur de la RTBF.
Il m’est arrivé aussi d’inviter une éditrice et de l’interroger sur sa conception de l’édition. Il s’agissait de Luce Wilquin qui s’est d’abord établie en Suisse avant de se fixer dans la région d’Hannut...
Parfois aussi, nos visites nous entraînent à l’extérieur de la commune. Nous nous sommes déplacés pour l’exposition des premières cartes-vues à la bibliothèque Victor Wittokiana de Woluwe-Saint-Lambert...
Nous éditons également une revue, « Mémoire d’Ixelles » où des articles sont consacrés à des aspects culturels et historiques, ou bien des études d’Emile Delaby consacrées aux monuments funéraires du cimetière d’Ixelles.
Il arrive souvent que des habitants d’Ixelles nous demandent des éclaircissements sur tel ou tel point de l’Histoire ou à propos de telle ou telle personnalité. Nous effectuons alors des recherches. Michel Hainaut a rassemblé une documentation extrêmement variée concernant Ixelles et nous pouvons en disposer à notre guise.
- Quels sont les rapports que le Cercle entretient avec les autorités communales?
- Les relations privilégiées que nous entretenons avec l’administration communale nous ouvrent un chemin facile au travers des archives et nous permettent de dévoiler des détails souvent inconnus du grand public. Le fait que Philippe Bovy, notre secrétaire, et Eric Machtelinckx, notre trésorier, soient fonctionnaires à la Commune d’Ixelles nous aide évidemment beaucoup.
Au cabinet de l’Echevine de la Culture, Marinette de Cloedt, on a créé une cellule « Cercle d’Histoire locale d’Ixelles » qui nous permet de collaborer de concert avec l’Echevinat à certaines manifestations culturelles ou artistiques.
Tenez, il y a eu dernièrement une manifestation pour la paix, intitulée « Les tambours de la Paix ». J’y représentais à la fois la Maison des Ecrivains et le Cercle d’Histoire locale d’Ixelles. Ça m’a permis d’adresser quelques mots aux enfants des écoles. Et je ne résiste pas au plaisir de vous les redire ici.
« Avant nous, des générations d’Ixellois ont construit, aménagé, créé. Mais il ne faut pas leur attribuer toutes les vertus que, grâce à des rencontres nouvelles, grâce à la Communauté Européenne, nous venons de découvrir.
Les enfants d’aujourd’hui sont plus réalistes, plus informés, comprennent mieux que la paix dépend de l’acceptation de nos différences.
Sans renoncer à être nous-mêmes, on peut affirmer que nos richesses d’êtres humains, de femmes et d’hommes, d’élèves de nos écoles, résident dans notre diversité. Notre univers, c’est le monde entier et ceux que nous rencontrons dans ce quartier si caractéristique de cette ville où nous vivons, jouons et rions...
C’est la joie qui est porteuse de paix.
Propos recueillis par
Jacques LAMBERT
(1) Association Grenier Jane Tony, « Le Zavel », 7, place du Grand Sablon, 1000 Bruxelles.
Siège social: La Fleur en Papier Doré, 55, rue des Alexiens, 1000 Bruxelles.
Editions « Les Elytres du Hanneton ».
(2) Le Musée Camille Lemonnier situé, 150, chaussée de Wavre 1050 Bruxelles est ouvert les lundi, mercredi et vendredi de 10 à 12 h., et les mercredi et vendredi de 14 à 16 h..
Les autres jours, visite sur demande. Tél.: 02 512 29 68.
(3) Cercle d’Histoire locale d’Ixelles: M. Philippe Bovy (secrétaire), 13, rue Mercélis, 1050 Bruxelles.
Tél: 02.515.64.11
Edite « Mémoire d’Ixelles ».
Tél. du Président: 02.512.29.68
(4) Centre Mundeleer, 13, rue Mercelis, 1050 Bruxelles.
Commentaires
Merci beaucoup pour ce texte cher Monsieur Lambert. Je me rappelle parfaitement le jour où j'ai vu Emile Kesteman déposer votre fort intéressant ouvrage sur le Yémen dans les vitrines de l'Association des écrivains belges. Il s'occupait avec un soin infini et une jubilation intense à remplir ces vitrines de bons ouvrages de nos auteurs.