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Hier, j'étais mort !

La mort n'existe pas.
Seul ce corps usé est immobile,
Fatigué des peines serviles,
Il en vient là, pas à pas.

La vie des autres est illusion,
Elle est, puis n’est plus.
Et si elle porte un nom,
Elle a bien vite disparu.

Interrompue, elle nous poursuit,
Nous cherchons des messages,
Entendons leur voix qui nous dit :
” L’oubli te rendra sage ”

Pas à pas, les noms s’égrènent.
Comme ils sont continus,
Vieux, ils n’emmènent
Que de laids masques éperdus.

Cette laideur raide est une énigme :
Vit-il encore aussi blafard ?
Si je le touche est-ce un crime ?
En aurai-je des cauchemars ?

Mais non ! la mort est perpétuelle,
Elle vient quand on n’y songe pas,
Tout le temps que l’on pense à elle
Elle n’arrive pas !

La crainte de son vivant est un mystère,
Serons nous punis ou pardonnés, quelle affaire !
Mais craint-on le sommeil qui nous tend les bras
Et vers lequel nous sombrons bien las ?

Alors ainsi, tout perdre et tout ce travail
Conduisent à l’injustice de tant d’efforts ?
Mais non ! rien ne dure et rien ne vaille
Qu’il faille en avoir des remords

Hier, j'étais mort !

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Commentaires

  • Alors chantons "Le vierge, le vivace et le bel aujourd'hui".

  • Rassurant! Merci Gilbert pour cette belle philosophie.

    Bonne fin de semaine

    Adyne

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