La solitude méritée,
Acquise et non pas héritée,
Je la retrouve chaque jour,
À l'abri d'un nouvel amour.
Lors, loin du monde turbulent,
Je me berce à un rythme lent.
Je m'immerge dans la lumière,
Sans aucun désir ni prière,
Délivrée d'attentes illusoires,
De propos, souvent dérisoires,
Dans un agréable silence,
L'esprit se retrouve en errance
Le Temps, qui se fait tout discret,
Le laisse voguer à son gré.
N'ayant à faire aucun effort,
En appréciant mon confort,
Souvent, dans la félicité,
Je savoure ma liberté.
Empêtrés dans des habitudes,
Nombreux craignent la solitude.
Ce peut être un état de grâce.
L'âme libérée se délasse,
Quand l'esprit peut se reposer,
En n'ayant pas à s'opposer.
3 mars 2004
Commentaires
Cela me rappelle une longue conversation dans un parc à Vancouver avec une dame d'expérience et de sagesse qui chaque jour venait s'y reposer et méditer en souvenir de son mari qui avait aménagé ce jardin.
Sagesse!