Pour Castor et Polux : complicité
Les deux faces contraire d'une même identité :
L'un pleure quand l'autre rit.
L'un sombre devant sa glace, meurtri et déchiré.
Tout espoir éteint : c'est la nuit.
Mais au matin, son double revient danser et virevolter.
parlant à toute vitesse, amuser la galerie.
L'un est sage et pensif, seul, prisant la mélancolie
Et l'autre jeune fou, s'entoure d'une kyrielle d'amis,
Multiplie les amours et s'essaie à tout dans la vie.
L'un a les yeux brillants, écarquillés, émerveillés
Ceux de son alter égo sont tournés au dedans, concentrés.
L'un dans la multitude de ses découvertes, n’est que curiosité
Et salue chaque petite fleur et forme et trésor rencontrés.
L'autre, solitaire, devant un coucher de soleil reste comblé.
Je m'identifie à celui qui aime, les fleurs, les enfants et la vie
Qui de ses dix doigts sait tout faire et toujours rebondit
Et le vieux qui traine son tourment et pleure… je le dénie.
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