FRANÇOIS DE ROUBAIX - 15 ANS DE MUSIQUE POUR L'ECRAN
Véritable pépinière de talents, le court-métrage a permis à une kyrielle de compositeurs de fourbir leurs armes avant de s’attaquer au format long. Il est bien sûr inutile de revenir sur les bandes musicales de François de Roubaix composées pour les Films du Centaure et pour ses amis Robert Enrico et José Giovanni, qui lui ont servi de carte de visite avant aborder de nouvelles collaborations.
Après le succès phénoménal de « Les grandes gueules » (1965), François de Roubaix est passé de l’anonymat à une relative notoriété, suscitant la curiosité des professionnels du septième art qui se sont mis à s’interroger sur l’homme et ses potentialités à régénérer l’univers assez hermétique des studios. Si le jazz avait fait son apparition dans le cinéma américain et qu’il avait enclenché l’adhésion des cinéastes de la Nouvelle Vague, il n’a vécu que quelques belles années à l’écran, bridé par un retour en force des symphonistes. Alors, un talent aussi personnel que celui de François de Roubaix ne pouvait qu’attirer l’attention des producteurs et des cinéastes. Quelques longs métrages plus tard, les stars venaient à lui et sollicitaient des solutions pour aérer certaines histoires trop compactes ou pour souligner le suspense autrement que par des grincements de cordes ou des mugissements de cuivres.
Edition Grand Angle – 227 pages
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