Faire pousser des fleurs sur un balcon
fait taire sensiblement la ville, l'assagit ;
ne sont perceptibles alors que le balbutiement
des roses, des primevères,
lorsqu'elles conversent entre elles ;
des chatoiements musicaux.
A tout cela, viennent se greffer,
les rires de l'enfance si proches, indissociables,
puis le parfum des arbres ;
Cette fulgurance intensément vivante,
engendre une sonorité claire,
une virtuosité toute simple,
palpable par nos peaux nues et chaudes.
L'écriture nous fait grandir ;
elle est un peu le relais de la mère, sa continuité,
oui c'est cela, l'immatérielle caresse
qu'elle nous donne,
préserve en l'écrivain, ce brin bien vert de l'enfance.
Point de grandeur sans lui !
NINA
Commentaires