Quand, en fin de parcours, on aspire au repos,
On accueille ravi chaque moment de grâce.
On essaie de flâner aux endroits trouvés beaux,
L’âme sevrée d’envies, dans la paix, se prélasse.
En ce jour, je me sens joyeuse d’exister,
En parfaite harmonie, dans la lumière tendre.
Le feuillage des arbres est celui de l’été,
Pour le voir flamboyer, il faut encore attendre.
La magie des couleurs, féerie prévisible,
A sur moi, chaque année, un effet exaltant.
La beauté qui surprend peut paraître indicible
Des incendies figés envoûtent, en persistant.
Face aux jardinets verts, aux érables géants,
Je médite soudain sur le sort et la chance.
Îlots de liberté où survit l’espérance,
Et partout la fureur destructrice des vents.
27 septembre 2011
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