Féminité (suite)
A l’instar d’un lasso, vous m’enlacez,
ressuscité mon corps se délace, se dépasse,
se fluidifie.
Ce désir, tel un brasier se fond,
en vous, se confond,
ma tête se fait volcanique,
dans l’obscurité,
mes mains déjantées se font flammes
sur votre peau rougie, incandescente,
impatiente, mais oh combien délicieuse,
désabritée, moins seule.
Le pourpre,
l’un à l’autre nous mêle,
nous indifférencie, nous boit,
dans la coupe de l’aube
effervescente et rose.
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