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Ephémère

Ce qui tue ce ne sont pas les couleurs vives 

De l’été fait en hâte
C’est l’éphémère

Tout est vert et humide encore
Des nuages froids glissent dessus
Voilà ce qui tue

C’est l’orage, la pluie
La terre lavée offerte au silence
D’abord elle a un parfum puis prend un goût d’eau

L’eau me tue
L’eau sans peine s’évapore
Dans ma bouche j’attends le goût du sel

La moiteur est seconde peau
Palpable et odorante
Elle prend la couleur de la plage

J’apprends la paix allongée
Vénère la lumière sous les paupières closes
L’anonymat de la nuit

Je suis voilier confiant mon corps à l’infini
Alors que dimanche étale ses débris sur la table
Il accapare l'attention

De la chair, des os
Un trèfle à quatre feuilles
Ephémère

 

 

 

B

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Commentaires

  • "L'éphémère" a un parfum, celui de "l'infini."

    Merci pour ce poème, B.

    Quel est votre prénom?

    Amitiés,

    Pascale

  • administrateur théâtres

    Eaux d'heures et d'heurs

    B...

    Beautiful!

  • Je m'incline devant la beauté du texte !
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