En écho au célèbre poème de Victor Hugo
« Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne
Je partirai… » errant comme ce bon vieil Hugo
Le coeur très en chagrin, comme un forçat en bagne
J’irai trouver la paix, entre bois et roseaux.
Là-bas j’ouïrai trisser la douce hirondelle
Raillant,le franc pierrot me comblera de joie
Heureux,le côtoierai les grives et les merles
Le vaste firmament me servira de toi.
J’irai comme un pinson, chantant la belle vie
Sauront mes yeux lécher cette lueur montante
Ivre par l’aromate, le vert sera mon lit
Ascète, dame nature, me sera l’amante
L’aigle, roi des hauteurs, sera mon compagnon
Et le sera aussi la mante religieuse
Finis tous les tourments, causant tant d’oppressions
Mes jours seront sereins, mes nuits toutes heureuses
Me laveront, les voiles pleureurs, des péchés
Et je me purifierai par les rosées fines
Comme ça, mon âme saura avoir la paix
Dans ce joli décor, à la beauté divine.
Commentaires
en effet, très joli poème qui me rappelle ce cher Victor. Très contente de savoir que ce grand homme est aussi pour vous un grand professeur. Merci de ce partage, j'ai beaucoup aimé. Josette
Merci Joelle pour ce gentil compliment.
J'ai écrit ce poème pour rendre hommage à V Hugo,qui je considère mon plus "grand professeur" .
Prière de corriger ainsi
Là-bas j’ouïrai trisser la douce hirondelle
Raillant,Le franc pierrot me comblera de joie
Heureux,Je côtoierai les grives et les merles
Le vaste firmament me servira de toi.