Ma raison, qui a pris de l’âge,
Plus que jamais est contrôlante.
Elle exige que je sois sage,
Devient, maintes fois, contraignante.
Or, ce qui certes me chagrine,
Est mon manque de fantaisie.
J’en débordais femme gamine,
Une muse égayait ma vie.
Elle devint, selon les jours,
Mélancolique musicienne,
Romantique, chantant l’amour,
Ou truculente magicienne.
En carence d’énergie vive,
Elle capte certains émois,
Me semble devenue naïve,
N’a plus sa verve d’autrefois.
29 novembre 2011
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