Convalescence de l’écriture,
l’âme et le corps,
l’un dans l’autre en jachère ;
villégiature des mots,
hors de moi,
pour qu’ils forcissent un peu,
s’émancipent,
sans peine refleurissent,
dans mon sang, dans ma chair ;
qu’ils puissent de vous se rapprocher un peu,
vous toucher, sans dans le vide chuter.
Pourrais-je redevenir ce petit jardin bleu,
qui sous vos yeux fiévreux,
murmurait l’alphabet de la terre,
de la mer et du ciel,
l’insufflait aux êtres qui s’y attardaient,
agrandissaient leurs yeux,
s'ébahissaient,
s’y perdaient émus et tout joyeux,
bien plus vivants qu’hier ?
Commentaires
Belle plume inspirée
pour dire ... le contraire !
humour du paradoxe
Oh je suis touchée Martine ; à la page blanche ! belle soirée à vous.
Très jolie façon de parler de la panne d'inspiration et de l'obligation d'accepter le silence où murit le poème.
Merci à vous