Est-ce l'échec de ne pas réussir
Ou bien plutôt de ne pas tenter?
Il n'est pas seulement d'aboutir
Mais de garder l'envie de créer!
Quand cette vie parait complexe
Que rien ne semble à nos côtés
Ne surtout avoir ce réflexe
D'une vision abandonner!
Si l'existence est peu de chose
Avec des projets ambitieux...
Rien ne nous empêche de dire : J'ose
Un vrai désir n'est pas peureux!
Dans une foule, même négative
Peut se trouver un jour cachée
Une pensée dubitative...
Qui se sentira ébranlée!
Pour cette minute gratifiante
Elle sera plus que justifiée...
Cette quête si obsédante
Qui notre vie a dévorée!
J.G.
Commentaires
Eau vive au moulin de la création, le doute est salutaire, la foi consolidante (si je peux me permettre ce néologisme), la critique constructive, la flamme réchauffante, la solidarité cohérente... alors promis, demain, j'ose...
Merci Jacqueline, ce joli poème est pour tous un encouragement
Merci, chers amis, de vous être penchés en ma compagnie sur cette question....le plus souvent sans réponse...
vos tempéraments divers et vos réflexions me poussent vers l'avant vers cette détermination à espérer le progrès...
bref me donne la pêche!
Très belle semaine à tous
Amicalement
Jacqueline
Bonjour Jacqueline,
Ce texte me plait parce qu’il pose bien le problème des ambitions que nous pouvons avoir, parce qu’il oppose sans véhémence ni outrance l’argument de l’essayer, de l’oser, gratifiant, aux idées de l’inertie, de la résignation ayant pour argument les risques permanents des échecs.
Depuis quelque temps m’apparaissent deux courants contradictoires. Le premier, je le considère enfermé dans le traquenard des réalités, qui se déclare peureux, malheureux fataliste et impuissant, et sans aucune ambition puisque toujours l’argument des échecs. Le second, je le considère embarqué dans des rêves d’universalité culturelle, de nouvelle spiritualité qui gagnerait l’humanité, qui déclare son ambition de changer le monde radicalement prochainement. Je ne suis pas prêt de suivre l’un ou l’autre de ces courants.
Je me répète le poème de Pablo Neruda, il meurt lentement celui qui devient esclave de l’habitude, celui qui ne prend jamais de risques, celui qui n’essaie pas d’essayer de réaliser ses rêves, celui qu’a jamais fui les conseils sensés. Mais ce poème ne dit pas absolument pas qu’il faut se mettre dans la tête de révolutionner le monde et d’avoir des ambitions démesurées. Il suggère pertinemment qu’il est bien des choses à notre portée, encore faut-il cette volonté de les oser, de les saisir, de ne pas se priver d’être heureux.
Finalement, je me dis que ce serait bien de rétablir le verbe oser et de se passer plus souvent cette chanson entraînante de Yannick Noah intitulée ose.
Bonne journée. Amitiés. Gil
L'important est de faire ce que l'on aime, on ne peut qu'aller de l'avant !
Merci pour ce beau partage.
Belle fin de semaine.
Amitiés
Adyne
Positivons et allons de l'avant. Que voulons-nous faire de notre vie ou qu'avons-nous envie d'en faire ? La nuance s'appelle peut-être OSE ! Merci pour ce texte plein d'optimisme Jacqueline et bon WE.
Il est des moments où la vie devient astreignante et que toute l'énergie en nous épuise l'inspiration.
Temps mort qui ne peut devenir mortel. Attendre, patienter, absorber le temps qui passe. Peut-être en jaillira-t-il des bouquets d'étincelles ou .... RIEN.
Ne pas se laisser couler par la vague. Y surfer, perdre l'équiilibre parfois, se redresser .... et qui sait ?
Le tout est de ne pas perdre le fil de l'Espérance et d'avoir la force de RE-BON-DIR. En insistant sur le Bon ... Bonheur, bonté .... le jeu des "Bons". .......
Merci Jacqueline et bonne fin de semaine. Amitiés Rolande
Quel excellent moment !! Merci Jacqueline, tes lignes sont magnifiques et pourraient figurer dans bien des lieux, privés ou publiques , autant qu'en préface d'ouvrages traitant du mieux-être !
Douce fin de semaine !
Amitié, Nicole
Avoir des projets et des ambitions, ne pas se laisser envahir par la peur de l'echec, qui ne risque rien n'obtient rien.
Qui n'a jamais échoué pour mieux réussir. C'est toujours une leçon de vie.
Amicalement
Josette
rares sont les personnes qui n'essuient jamais d'échec, c'est pourtant souvent un mal pour un bien : il me semble que le malaise qu'il engendre se transforme souvent petit à petit en un vrai stimulant !