Les enfants ont besoin de rire.
Leurs parents veillent au grain,
Ils les préservent des chagrins,
Favorisent leur joie de vivre.
De mon temps, nous aimions un jeu.
Nous tenant par la barbichette,
Sous le risque d'une claquette,
Nous grimacions à qui mieux mieux.
De rares élus d'une grâce,
Créaient, avec art et talent,
Un ailleurs plein d'enchantements,
Et nous entraînaient sur leurs traces.
Prisonnière de ma raison,
Je regrette mon impuissance
À connaître d'autres jouissances
Que celles s'offrant à foison.
Lors je repense à ces amis
Qui avaient don de transcendance.
Poètes en herbe, à l'évidence,
Qui ne se sentaient pas soumis.
20 octobre 2013
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