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Prudemment J’ôtai les gants de mon cœur,

Pour effleurer votre aura et apaiser sa fureur.

A son contact éthéré, les oiseaux noirs de mon âme,

S’ébrouèrent et fuirent le blâme,

Dans une nuée vaporeuse de plumes et de peurs.

 

A travers la dentelle des voiles,

Ainsi qu’une braise ardente tombée des étoiles,

Embastillée parmi les écus de l’escarcelle,

Ma vie ne fut plus qu’étincelle,

Flammèche de supplice douloureux peint sur la toile.

 

Et ma joie devint odieux chagrin,

Mon souffle d’hier et de ce jourd’hui pensèrent demain,

Et jaillis soudain de la béatitude de jadis,

Oiseaux chamarrés de paradis,

Parurent, nuée céleste sur ciel de lit aoûtien.

 

Ô délectation innocente,

Apaisement de l’esprit dans l’empyrée indécente,

Des dieux coupables de ce désarroi éphémère,

D’un amour banni de la lumière,

Qui ressuscitait à la fécondation inconsciente.

 

Le spectre honteux du déshonneur,

Dissipé par les gouttes de chants bénis de cruels pleurs,

Avait cédé place à la raison et à la grâce,

Don clément qui fils entrelace,

 Et tisse la liberté d’une langoureuse pudeur.

 

Était-ce le larcin d’un rêve,

Ou la suspension d’un cauchemar sans repos ni trêve ?

Mes yeux s’ouvrirent vers une réalité sublime,

Sourire d’un soupir ultime,

Tu reposais à mes côtés purifié de ta sève.

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