Il me dit d’un ton grave:
-attends ,mamie !
J’écoute mes parents
et c’est très important.
Jean, six ans, attentivement,
écoutait ses parents absents.
Il n’ avait pas l’ air de prétendre.
En y repensant, je conclus:
quand on sait ce qu’on va entendre,
il suffirait , dans le silence,
d’écouter attentivement.
On entendrait , alors , plus ou moins clairement,
des mercis, des émois, de douces confidences,
des aveux de tendresse.
Resteront, certes, irremplaçables,
le message touchant, moulé dans l’ écriture,
ou celui d’ une voix aimée, au bout du fil,
présente et animée.
20/1/1998
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