De l’aube à la nuit noire,
l’épine dans mon cœur,
à vous me fait songer,
parti je ne sais où !
Poignard d’une rose,
sans soleil, ni terre,
ayant perdu son frère,
le bel aubépinier,
que des mains assassines
ont replanté si loin !
Oh rose, pour vivre encore si peu,
sans l’arbre rose et blanc,
tu t’armes jusqu’au cœur,
puis dans ta robe sombre,
sur toi toute repliée, légère,
tu commences ton deuil de fleur solitaire !
Oh les roses puissent-elles un
jour s’envoler au dessus de tous les jardins
du monde ?
Commentaires
Un grand merci Claudine. Je t'embrasse bien amicalement. Nina
Douleur quand tu commences ton deuil par de si jolis mots, la guérison n'est peutêtre pas loin. Très poétique. Bravo NIna.
Oh merci Rosyline, à toi aussi un excellent week-end. Je t'embrasse. Nina