Les bras verts des arbres,
s'élancent, s'étirent vers le ciel rétréci,
dont le gris s'illimite,
pour implorer fébriles
l'astre bleu, grand absent,
de descendre rien qu'un peu
sur Paris où il pleut.
Mes mains dans vos cheveux,
dans vos boucles vagabondent, s'émerveillent
puis succombent dans ce beau brun grisé,
ou pleuvent mes baisers !
Nos yeux se sont rejoints sans même y penser,
pour s'épouser et rire ;
nos bouches vertigineuses dès cet instant sublime,
ont fait ce long voyage, l'unique, le sans retour ;
d'une vie, la rencontre.
NINA
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