Corps d’hier…
Corps d’hier
Je te regarde sous ta gangue,
Trop fier,
Je proteste et te harangue :
Se peut-il
Que le temps perfide m’ait trompé
Se jouant
De ma bien trop grande crédulité ?
Chère chair
Cherchant le meilleur des instants
Il est clair
Que les jours ont flétri tes sarments.
Et pourtant
L’éclat sourd encor dans tes veines
Exaltant
Ce flot qui en moi se promène.
Cœur d’hier
Toi qui d’amour m’a souvent parlé
Pas fier
J’ose encore t’entendre en secret ;
Suis-je fou
Corps d’hier de chercher à t’aimer ?
A un clou
Faut-il accrocher ma nudité ?
Pierre WATTEBLED- 22-04-2013
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