Tu demeures en arrêt, sans trop savoir pourquoi,
Devant une étrangère apparue devant toi.
Je me laisse griser, en ces mêmes instants,
Par l’excès d’énergie de ce nouveau printemps.
Tu as les pieds sur terre, je lévite amoureuse,
Au sein de la lumière taquine et généreuse.
Mon âme s’oxygène, sensible à la beauté
Des nuages flottant en toute liberté,
Des fleurs épanouies, dépourvues d’artifices,
Des oiseaux s’affairant, sans aucune malice.
Tu vis intensément, en heureux citadin,
Quand je suis en éveil dans mon petit jardin.
22 juin 1996
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