Quand le printemps est beau
Et l'amour à zéro...
Contrariété!
Quand les années s'entassent
Que la vie nous dépasse...
Contrariété!
Quand les enfants soudain
Cherchent d'autres lendemains...
Contrariété!
Et quand avec le temps
On oublie d'être amants...
Contrariété
Quand les mots font défaut
Ou qu'on les crie trop haut...
Contrariété
Quand le corps nous trahit
Et qu'explosent les non-dits...
Contrariété!
Quand les rides s'installent
Que la jeunesse détale...
Contrariété!
Quand malgré son courage
On est pris dans l'orage...
Contrariété!
Quand les oiseaux meurtris
Recherchent en vain leurs nids...
Contrariété!
Mais quand des lèvres enfin
Viennent boire nos gros chagrins...
Somptuosité!
J.G.
Commentaires
A l'horizon dans le gris éléphant du ciel, un coin s'est teinté en rose vif, c'est irréel! Contrairement à la pluie qui elle est bien réelle et s'est remise à tomber conscienceusement...
C'est ce que j'aperçois par la porte fenêtre au moment de vous écrire pour vous remercier de votre fidélité à me rejoindre sur cette page en fin de semaine.
C'est un bonheur d'être lue et comprise à la fois et d'être commentée avec pertinence et poésie...magnifique cadeau!
Je vous souhaite à tous une très belle semaine
Amicalement
Jacqueline
Contrariétés qui aboutissent aux délices, ma foi je prends :-) C'est un poème amusant quoique plein de contrariétés, mais c'est la vie n'est-ce-pas. Merci du partage Jacqueline. Bon dimanche.
Merci du partage, Jacqueline !
Lignes sautillantes , virevoltantes... j'ai pris beaucoup de plaisir à les lire !
J'ai savouré le commentaire de Rébecca !
Belle fin de semaine ! Amitié, Nicole
Ravie, tourmentée ou inquiète,
Jacqueline peut tout dire,
tout exprimer en une pirouette,
nous faire rire avec elle ou souffrir,
nous attrister très fort puis nous libérer !
D'un saut d'acrobate, nous remettre à la fête !
Son chemin est de clarté tramé,
d'harmonie et sincérité en quête,
sa vivacité de jouvence toujours en alerte-
Merci Jacqueline,
Pour la chute de ce récit ...qui ramène aux gros chagrins d'enfance ! Et aux gros doudous consolateurs.
Bisous et bon week end. Rolande
quel réalisme, Jacqueline ne manque pas d'humour !