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La profondeur du mot est dans l’azur du ciel,
En écho d’horizon et ricochets virtuels,
Ce clou, planté en mer, est celui de mon âme,
Au chevet de mon lit, gît la clé du sésame
Mon corps est un linceul, dans les draps d’au-delà
Les vagues répugnantes lèchent mes premiers pas,
Le va-et-vient du temps caresse mes espérances,
Dans la psyché de brume, au tempo de l’errance
La profondeur du mot rejoint les origines
Par l’image et le son, par signes on le dessine,
J’ai besoin de l’ensemble pour être plus précis,
Sinon je suis confus et ne suis pas compris
Tout le vocabulaire est en moi lézardé,
La porte est monstrueuse, l’amour une araignée,
Elle a tissé sa toile, son sourire est ma peur
Je dois le dessiner pour extirper l’horreur
La profondeur du mot est taraudée en moi
Et ce manège virtuel tournera, tournera,
Ces mots sont un enfer, une bombe atomique
Explosant dans ma tête, en néant satanique
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