Je m’allonge et ferme les yeux.
Dans le noir et dans le silence,
Je ne suis plus en aucun lieu,
Comme privée de l’existence.
Or, je demeure bien vivante,
Sans besoins et sans volonté.
Libérée, ma pensée errante,
M’impose de l’écouter.
Toujours active, inattendue,
Peut me sembler incommodante,
Ou bien me laisse détendue,
Tout en devenant motivante.
Je ressens alors le désir,
De conclure avec clairvoyance.
Raisonner me cause un plaisir,
Trouver les mots, une jouissance.
9 février 2011
Commentaires
Raisonner me cause un plaisir,
Trouver les mots, une jouissance.
et de me les approprier en prose....en disant maladroitement
Peindre me cause un plaisir,
Trouver les couleurs, là où mes mots ne savent plus dire
, une jouissance.
Merci pour ce beau poème