Dimanche sombre,
un peu de pluie,
les glycines mauve clair
s'égouttent sous la marquise,
les jardins à peine bruissants,
tout ensommeillés,
d'avril se dévêtissent
pour endosser janvier ;
le soleil hésite à se montrer.
Étendue sur un lit clair,
Christine part en douceur,
plus légère qu'un ange,
elle perd de ses couleurs,
puis tout entier, ralenti son grand cœur ;
la pluie dans sa tête se fait bleue.
Elle s'en va tout doucement,
ma main gantée de blanc,
enveloppe la sienne devenue minuscule ;
un soleil sur un flocon de neige......
Elle s'en va mon amie.
Commentaires
Oh de rien Jacqueline ; tout le mérite en revient à Christine ! amicalement.
Mais oui, parfois partir peut être doux...
Félicitation pour ce texte si sensible et beau!