Nous voilà mi-avril,
la fébrilité joyeuse du ciel,
ne fait plus aucun doute,
son uniforme bleu
a la température du rouge,
mais en plus adouci.
Le ciel estival dès l'aube,
est à l'image de mon coeur,
lorsqu'il songe au vôtre
tenaillé entre deux,
tout pensif, offensif ;
deux féminités c'en est trop !
Nous voilà mi-avril,
le paysage dévoilé, débrumé,
déploie sa somptuosité,
sa transparence chaude
a la limpidité de ma peine,
mais en plus apaisé.
Le ciel estival dès l'aube,
a l'accent de mes mots,
lorsqu'à vous ils se donnent,
tout entiers, créatifs,
soleils de votre ombre feinte ;
une femme vous écris,
dans un jardin sans fin.
NINA
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