Le paradis sans vous,
est inimaginable ;
Paris deviendrait minuscule,
la Seine en son sein une flaque ;
chaque bistrot où nos rires fusaient,
où nos voix s'accouplaient,
un endroit exigu, sombre et sans âme !
Quant au Luxembourg,
il ne serait plus qu'un lieu,
pour tous les pas perdus,
où les arbres en été resteraient hivernaux !
Macadam les allées, le bassin asséché,
les voiliers tout cassés,
l'enfance, l'adolescence désertées !
Le paradis sans vous,
est inimaginable ;
les roses au paroxysme de leur éclosion,
demeureraient chétives,
plus jamais ivres de pluie,
ni même éprises de votre seul regard.
Partout vous êtes,
et pourtant loin de vous,
j'écris pour que naissent des fleurs,
vous les offrir à chaque instant.
Bien à vous.
NINA
Commentaires
Oui Claudine, tu as bien compris que NINA était ma "chatte de gouttière", l'élégance même. Je t'embrasse. Merci beaucoup. Belle soirée à toi.
Waom ! Le Paradis perdu se trouve dans tes mots Nina et Paris reste Paris.
Passe une bonne soirée et fait un petit câlin à Nina de ma part.
Amitiés, Claudine.