Esquisse de Arlette A.
Chapeau d'écailles et d'anémone
Sous son charmant chapeau d’écailles et d’anémone,
Ma belle berce le feu, la terre, l’air et l’amer.
A ses pensées intimes, elle consent aumône
D’un petit air gêné dont elle est prisonnière.
Combien je peux l’aimer, si fragile et lointaine
Sous son kimono soyeux de roses bleutées !
Ses soupirs, doux zéphirs d’ailes de phalènes
Dévoilent les trésors de son décolleté.
A. Godfrin
Commentaires
Rougissez, rougissez ! que mon coeur s'encanaille
Du carmin universel qu'est joue de femme
Quand le poète vient et sans pudeur taille
Ces fleurs écarlates, chaperons de son âme.
A. Godfrin
Pardon pour l'oubli du 'de'...trop d'émotions sans doute ...
Je suis très honoré, très chère Arlette que cela te plaise...je me permets de te tutoyer (entre artistes, n'est-ce pas, se créent souvent une intimité naturelle?) Pour tant combien j'aime Vous chanter femmes porteuses de tous nos jours...
Rougissez, rougissez ! que mon coeur s'encanaille
Du carmin universel qu'est joue de femme
Quand le poète vient et sans pudeur taille
Ces fleurs écarlates, chaperons son âme.
A. Godfrin
Mais c'est si beau ce que tu écris là
La douce au chapeau en est toute rougissante