L’été a des ardeurs moins vives.
Les jardinets restent fleuris
Mais leurs bouquets sont rabougris.
Il fait humide sur les rives.
Ce fut une belle saison,
Temps de lumière et d’insouciance,
Ici, où perdurent la chance,
La paix, autour de nos maisons.
Est-ce de la mélancolie
Qui, silencieusement, s’installe?
Pas de prémonitions fatales,
De lointains échos de folie.
Entourée de mes arbrisseaux,
Je veux, comme eux, être impassible.
Cela m’est devenu possible.
Je ne redoute aucun assaut .
Lors vienne la mélancolie
M’imprégner de douce tristesse!
J’accueille sa délicatesse
Dans l’abandon et l’harmonie.
11 septembre 2013
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