Soliloque
Chaque humain a un temps à vivre,
Voudrait éviter les souffrances,
S'épargner la désespérance,
Voir son parcours comme un beau livre.
Or nul n'invente son histoire,
Doit s'accommoder du hasard,
N'apprend souvent que sur le tard
Que vertu n'est pas méritoire.
On a des amis de passage,
Auxquels l'avis de notre mort
Fera méditer sur ce tort
La durée que prend un nuage.
Ce qui me surprend et me peine,
Survivant à mon âme-soeur,
Est de n'avoir plus de douleur.
Je chemine l'âme sereine.
5 septembre 2014
Commentaires
Le sentiment de chaque être humain si bien décrit dans ce texte avec beaucoup d'empathie,
que j'aime le relire, Jacqueline