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Aux portes de l'hiver,

 

Voyez, l'automne décroît, s'éteint,

reçoit une douce gifle,

un peu frileux se tait.

L'arborescence, la flamboyance

 s'absentent déjà ;

d'elles des ombres naissent,

grandissent, craquent.

Puis, les premiers souliers blancs

bruissent un peu, se rapprochent,

s'éloignent, attendent l'entier déclin !

Ils foulent avec lenteur et grâce,

l'inanimée rousseur.

Voyez, comme les jardins défleurissent,

 s'éclaircissent ?

Sont-t ils devenus les paradis

de la félinité sombre,

des roses blanches, des amants désabrités,

des tourmentés ?

Au loin un imprécis clocher,

emmitouflé d'un brouillard bleu

m'apporte un chant de vous,

blanc et chaud, précis ;

c'est là, mon inestimable cadeau,

le plus immense,

avec le rire et la joie d'exister

de mon unique fille.

A l'heure ou je vous écris,

le ciel est de faïence,

tout immobile ;

la fragilité du soleil,

bien plus précieux le rend.

Bien à vous.

NINA

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Commentaires

  • Oh vous me touchez énormément Béatrice. Merci. NINA

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