À l'heure où tout sommeille encore, sa force noble
sort du cœur des bois sous le levant des rayons vermeil.
Le voilà, souverain de la nature libre et sauvage, son regard
impérial interrogeant l'éventail d'un trésor encore préservé.
Ce gardien des portes de l'autre monde épousant
les couleurs du cosmos se révèle dans toute
son exubérance laissant sa ramure en véritable
arbre de vie devenir le médiateur entre la terre et le ciel.
Tandis que la lampe gracieuse saupoudre les mystères
sacrés sur ce Dieu de la virilité, les vapeurs des arbres
ondoient comme une chevelure sur sa robe fauve
et lient à cet accord harmonieux la frémissante
naissance de la saison du brame de l'amour.
Ô maître du cycle de la renaissance, c'est aux frontières
de mes corrélations séraphiques où je me sens
naître et mourir que reflète l'ardeur brûlante
et passionnée d'un imaginaire épris d'un fantôme.
recueil © 2015
Commentaires
Pan !
Bonjour Adyne,
Merci beaucoup pour votre visite toujours très appréciée ainsi que vos très agréables compliments.
Amicalement.
Sonia.G
Bonsoir Sonia,
Félicitations pour ce poème très particulier et tellement bien écrit.
Bien amicalement.
Adyne
Merci Monsieur Robert Paul je suis très touchée. Merci aussi à Nanson Jacqueline. Bien amicalement. Sonia.G