Ce soir d’été m’est doux;
L’âme paisible, je regarde les arbres,
passés du vert au noir.
Mais je suis assaillie par un concert aigu.
Je m’éloigne et m’isole;
me voilà protégée.
Les yeux ouverts, le coeur battant, je me sens bien.
j’aime mon coin charmant.
Or j’entends aussitôt ma pensée qui murmure:
toute page se tourne irreversiblement.
Je reviens au concert de l’invisible orchestre,
il ne m'agresse plus.
juillet 1991
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