Souvent, à errer, me complais.
L'âme allégée, sous les nuages,
Je flâne dans un paysage,
Où stagne un silence parfait.
Je ressens un divin bien-être
Quand j'ai oublié qui je suis.
Ce m'est un plaisir inouï
De voir mon ombre disparaître.
Or, ma mémoire intarissable,
Ne reste muette qu'un temps.
Elle ramène, en mon présent,
Des émois grisants ou aimables.
J'entends des vers mélodieux.
L'atmosphère devient princière.
Citoyenne suis l'héritière
Du lyrisme de nos aïeux.
14 juin 2015
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