Arborescence d’avril, de mai,
vert enfance, rire végétal,
douce intranquillité des branches,
pleines de fruits, de fleurs, de bourdonnements,
de ces vies toutes petites, invisibles.
Branches mobiles et jacassantes,
sous l’ample ciel faïencé bleu et mauve,
mutique, paisible,
dont l’hôte depuis toujours,
est l’astre incendiaire,
de la terre si épris,
insomniaque tout contre elle,
dès l’été revenu ;
voilà pourquoi le ciel s'empourpre
certains soirs
Commentaires
Oh un infini merci Claudine. Bises
Ton poème est splendide comme les images qu'il évoque. Merci pour le partage Nina et bon après-midi.