À Nicole Duvivier
La douceur du ciel m'attendrit.
Il est partout d'un bleu layette,
Y planent de blanches îlettes,
Inaccessibles paradis.
Le soleil me paraît sourire.
Le gazon demeure trempé.
L'air tiède assèche les pavés.
L'incertitude se retire.
Me prend l'envie de m'attarder
À respirer dans le silence,
À contempler la voûte immense,
Que des rayons viennent dorer.
Soudain, s'élève et s'élargit
Un gigantesque espace rose.
Ô l'indicible apothéose!
Je reste figée, ébahie.
15 juin 2015
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