Amoureuse,
La chevauchée du soleil
dans le ciel paisible,
éclaircit vos yeux sombres,
illumine l'empourprement
des champs où saignent
les fleurs de mai,
exacerbe la blondeur de votre torse,
et rend le jour plus festif,
la nuit plus volcanique.
En son sein ébène,
elle fait danser la blanche robe
de cette adolescente éprise
d'une parcelle de vous,
d'un regard fugitif,
d'un frisson découvert ;
le reste elle ne cesse,
ne fait que l'écrire.
NINA.
Commentaires