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Alors que je paresse

 

 

 À mon amie Rébecca

 

Je peux recomposer de sommaires images,

Qui me montrent des lieux mais jamais de visages.

L’usure a eu raison de mes émois passés,

De mon acharnement à sauver le passé.

L’oubli, venu enfin, comme une délivrance,

M’a offert le repos et puis l’indifférence.

Je ne l’ai accepté que voulu, mérité,

Après avoir, longtemps, tout fait pour l’éviter.

Me voilà dépourvue de regrets, sans envies.

J’accueille en souriant les plaisirs de la vie.

J’admire la beauté vibrante, naturelle,

Indicible souvent et quasi irréelle.

Glaneuse nonchalante, j’existe au jour le jour,

Suivant mes propres pas, sans dangereux détours.

J’essaie de respecter ce que fait ma vieillesse,

Qui savamment travaille alors que je paresse.

4 novembre 2008

 

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Commentaires

  • Ò Merci ! Chère Suzanne,

    Paisible et bienheureuse âme

    Recevant de la beauté la manne.

     

    Voici une noble sagesse Zen

    Qu'il faudra bien que j'apprenne

    Avec ce fuyant lâcher-prise

    Sur lequel j'ai si faible emprise.

     

    Un vécu ancré dans le présent

    Plein, dans l'Ici-maintenant

    Comme seuls savent vivre les enfants

    Sans effort, spontanément.

     

    Moi l'infatigable Passionaria

    Qui vibre et tourbillonne

    Un jour, même lointain il faudra

    Que cette quiétude me redonne

    L'éternel bonheur d'enfant

    Qu'à mon cœur le végétal fredonne.

     

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