La douleur qui s’implante en nous
Y crée des racines tenaces.
Notre joie qui semblait vivace,
S’en va portée par un vent doux.
Ceux que le malheur a atteints,
Souvent s’éteignent en silence.
Les êtres, épargnés par la chance,
Se fient à un juste destin.
Malgré ses tourments qui perdurent,
Chaque éprouvé, certainement,
Peut goûter l’émerveillement
Que sans cesse offre la nature.
La beauté prenante, sensible,
Provoque une douce allégresse
Ou calme un instant la détresse
Des innocents devenus cibles.
21 avril 2007
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