Nous étendons nos bras jusqu’à l’horizon intérieur de tes larmes,
de tes sourires, et c’est l’écart entre ces merveilleux sentiments
qui recrée le monde réel. Une sorte de discordance, de tension universelle.
Cette manière d’échanger les latitudes, d’inverser les pôles
au moment de l’écriture, apporte à la vie de l’âme sujette au regard des lecteurs,
la matrice des mondes défendus.
Les clairs obscurs, les soleils noirs, signifient.
Je te prends dans mes bras et l’hiver rencontre l’été.
Une sorte de parcours intemporel nous initie aux arts coutumiers,
à l ’arbitraire comme à l’essentiel,
le tout réuni dans des essences fugaces
pour ressentir l’intime conviction de vies multiples
qui s’étirent au ralenti.
Julien Boulier le 07 juin 2018
poème déposé Sacem code oeuvre 3438665411
Commentaires