La main du ciel,
sur mon corps le soir,
bleue marine l'ensoleille,
lui donne de sa clarté,
le couvre de son baiser,
dès mes paupières tombées.
Le regard du ciel,
dans mes yeux fatigués,
limpide les décerne,
m'insuffle l'étoile mère,
éclaircit ma tristesse,
la somme de s'en aller ;
ce qu'elle fait sans broncher.
L'immensité du ciel,
sur mon lit minuscule,
pose son drapé bleu,
le rendant plus berçant,
à travers mes cheveux,
y pique des roses claires ;
dans le noir atténué,
des étincelles d'elle !
NINA
Commentaires
Oh ça me touche que cette poésie consacrée à ma mère ne vous laisse pas indifférents Michel et Martine. Bises et bien amicalement. NINA
Cette réponse d'une bergère à son étoile ne laisse pas indifférent.
émouvant...