Le ciel,
visage sans bouche ni yeux,
mi-ange mi-humain,
me touche, à lui seul m’apparente,
ennuagé ou rose,
me fait don de ses mots,
sans fin.
Palpitation secrète et forte de toi,
touchante contre moi ;
écriture chaude, même posée,
mouvante sur la feuille,
vivante tout le temps ;
respiration de l’encre.
La terre,
corps monumental, préservé, protégé,
martyrisé ou célébré,
très humain,
me fait hurler, parfois chanter,
mais à toi attaché, il s’adoucit, s’angélise,
s’écrit tout en bleu.
Le Monde ne se partage t-il pas comme ça ?
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