Un dicton anglais incite à la persévérance. On peut l’adopter en disant: si vous ne pouvez pas le faire d’emblée, essayez, essayez et essayez encore!
Cependant, après avoir persévéré en déployant de vains efforts, quand on finit pas renoncer, on se dit pour se consoler: à l’impossible nul n’est tenu.
Bien souvent, ce proverbe nous fait penser qu’on n’a rien à se reprocher. Or comment peut-on être sûr qu’il s’agissait de l’impossible?
L’incompétence parait être la cause la plus fréquente d’un échec. Généralement on est incapable d’accomplir ce qui demande un savoir et une habilité professionnelle qu’on ne possède pas.
D’autre part, on peut être compétent mais sous- estimer ses moyens et renoncer par
manque de confiance en soi.
On encourage un enfant qui hésite par crainte ou par timidité en lui disant: fais-le
tu es capable!
Plus tard, on peut s’encourager soi-même!
Des chercheurs s’acharnent en s’aventurant sur des voies obscures, tunnels au bout desquels ils trouvent la lumière, s’ils n’ont pas rebroussé chemin.
Des chirurgiens qui ont cru être tenus à défier l’impossible l’ont fait avec succès. Ils ont émerveillé le monde entier et ont fait renaître l’espoir.
En plus de l’incompétence et du manque de confiance en soi, il y a la fausse évaluation d’une action à accomplir.
On peut, croire sincèrement, que l’on ne pourrait pas agir utilement, ou préférer le croire pour éviter de faire des efforts uniquement dans l’intérêt d’autrui.
C’est souvent, pour se justifier vis à vis de soi-même, que l’on se persuade qu’on n’a pas les moyens d’agir.
01/novembre/2010
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